PRIVATISATION DU RESEAU FERROVIAIRE MAROCAIN
PRIVATISATION DU RESEAU FERROVIAIRE MAROCAIN
MYTHE OU REALITE.
ENSDEMBLE CHEMINOTS ACTIFS ET RETRAITES , USAGERS DES CHEMINS DE FER ,DEFENDONS LE SERVICE PUBLIC
CHEMINOTS ACTIFS ENVAHISSEZ LES LOCAUX DES FEDERATIONS SYNDICALES BOUSCULEZ LES RESPONSABLES COMPLETEMENT ABSENTS
ET CORROMPUS
RECOMMANDATIONS DE LA BANQUE MONDIALE
La préparation de la privatisation du réseau ferroviaire a commencé en 1994 avec l’arrivée du nouveau directeur de l’office national des chemins de fer.
Cette préparation n’émane pas de la volonté politique du gouvernement ; Mais d’une exigence de la banque mondiale suite à une demande de crédit.
Cette dernière exigeait entre autres ,l’externalisation des activités extra –chemins de fer,parmi lesquelles celle de la caisse interne des retraites ; Ainsi que la transformation de l’ONCF en société anonyme concessionnaire avec capital étatique à 100% , à céder entièrement par la suite au privé à moyen terme.
CONCESSIONS
En cas de concession, la notion de service public perdrait toute valeur, avec des conséquences désastreuses du point de vue économique, social, financière, sécuritaire et budgétaire quant à l’Etat.
Le problème de la concession de la gestion des services publics à l’ONCF, qui semble être à l’ordre du jour, est complexe et très ardu quant aux chemins de fer du Maroc.En effet ces derniers ne jouissent plus du monopole d’antan, et font l’objet d’une concurrence aveugle et anarchique, encouragée par le manque d’une politique nationale du transport, claire et non clientéliste ; rien que le transport informel représente à lui seul 30% du transport national.
En effet, pour que les concessions d’infrastructures ou de prestation de service, soient rentables, car la rentabilité doit entre de mise dans ce cas, les concessionnaires vont vouloir utiliser le plus économiquement possible les capacités disponibles, par l’examen minutieux, sous l’angle des frais et des produits, de tous les secteurs de l’exploitation concédée.
Ainsi, de nombreuses prestations devaient être concentrées sur les lignes à trafic intense, donc relier uniquement les grandes agglomérations qui ramènent le plus de trafic, et élaborer une politique des grands itinéraires, avec un réseau adapté, en vue d’un potentiel élevé et de très grande vitesse.
Les frais devraient être répartis également sur une utilisation rationnelle du personnel, en limitant au maximum les effectifs tout en devant considérer les agents comme ceux d’un organisme industriel, et dont les rétributions et les pensions devraient être socialement à l’avant garde, et répondraient aux conditions d’une grande entreprise industrielle et commerciale. Malheureusement, ce n’est pas le cas.
D’autre part la gestion du réseau ferroviaire actuellement intégrée serait morcelée en plusieurs sociétés. Du coté de l’exploitation commerciale, le service voyageur serait séparé de celui des marchandises diverses et du transport des phosphates qui serait probablement confié à l’OCP pour une meilleure coordination tarifaire. Aussi les installations fixes seraient séparées du matériel moteur et remorqué.
Les sociétés d’exploitation devraient verser des redevances aux sociétés des installations fixes et du matériel,pour leur entretien. Les concessionnaires pourraient également s’adresser à une société de leasings pour l’acquisition de machines ; et vu les prix importants du matériel cette société pourrait se constituer en monopole dangereux quant aux résultats d’exploitation ou s’adresser à l’ONCF pour la location des machines.
Enfin que deviendrait le patrimoine immobilier estimé à 9000 hectares
Après ces généralités qu’elles seraient les conséquences d’un tel processus ?
CONSEQUENCE S
1 Conséquences politico sociales
Il serait sur le plan national peu rationnel, politiquement, économiquement, tactiquement, stratégiquement, de songer, un jour à reléguer au second plan, les lignes ou les gares non rentables ; en effet ces mesures pourraient soulever un tollé général de la part de l’appareil politique de la nation et être préjudiciables à la restructuration de l’ensemble des chemins de fer.
Quant au volet social, la diminution inéluctable et sans discernement, des effectifs augmenteraient le chômage, contrairement à la politique du gouvernement , a fait déserter les ouvriers qualifiés et les cadres valables vers des horizons meilleurs.
il a entraîné un dysfonctionnement impardonnable de la caisse interne des retraites dont l’externalisation a coûté non à l’ONCF , mais aux contribuables, la somme de 6 milliards de dirhams , en capital et l’équivalent en intérêt. Il a entraîné en outre une négligence désastreuse de la maintenance du matériel roulant et remorqué, par la suite de la mise à la retraite anticipée des ouvriers qualifiés appréciés par le privé, occasionnant des incidents et des retards inadmissibles dans les circulations des trains et la régularité.
CHEMINOTS ACTIFS DEFENDEZ VOS ACQUIS MANIFESTEZ CONTRE LE NOUVEAU REGLEMENT DES SALAIRES ,ET LE NOUVEAU STATUT RETROGRADE DU PERSONNEL CONTRE LE DEP0LOIEMENT DU PERSONNEL DANS LES SOCIETES PRIVEES DES CHEMINS DE FER
FDR/ mo_mo